la poire belle hélène
La Poire Belle Hélène, pochée et nappée d’une sauce chaude au chocolat date de 1864 quand Offenbach pour la musique, Meilhac et Halévy, pour le livret, firent un triomphe avec l’opérette “La Belle Hélène” et la superbe cantatrice Hortense Schneider, surnommée par les mauvaises langues, le passage des princes ou la divine scandaleuse... A l’époque, elle était, disait-on, la maîtresse de Napoléon III et du duc de Morny.
C’était aussi le temps où Henri de Rochefort, célèbre polémiste, inventait la formule fameuse:
L’Empire compte trente-six millions de sujets... Sans compter les sujets de mécontentement.
Tous les amateurs connaissent ces airs fameux:
Ah! Malheureuses que nous sommes
Beauté fatale, présent des cieux!
Il faut lutter contre les hommes,
Il faut lutter contre les dieux.
Dis-moi, Vénus, quel plaisir trouves-tu
A faire ainsi cascader, cascader la vertu!
La Belle Hélène eut plus de cinq cents représentations, ce qui était sans précédent, et sans que la ferveur du public se relâche.
Un journaliste décrira ainsi Hortense Schneider:
Il est impossible d’être plus piquante, plus jolie, plus originale...
Elle était,il parait en effet superbe.....
est ce parce qu'elle prenait ses amants pour des poires,où parce que souvent tout basculer entre la poire et le fromage qu'on lui a dédié ce dessert ? là est la question....