Notre dame de la garde
désolée début juin il ne faisait pas très beau sur Marseille...
Notre dame de la garde « La Bonne Mère », figure emblématique de la Ville elle veille sur les marins, les pêcheurs et tous les marseillais
La colline de la Garde (154 m) a toujours été un poste d'observation. On dit traditionnellement que la vigie existe depuis les temps préhistoriques et plus sûrement depuis l'époque romaine. Au XVe siècle une ordonnance de Charles II d'Anjou inscrit la colline de la Garde dans la liste des relais.Mais la colline de la Garde prend toute sa signification : signal sacré, signal urbain, dans la construction de la basilique en 1853. Désormais la silhouette de l'édifice devient indissociable de l'image de Marseille.A partir du XVIe siècle l'église se transforme peu à peu en un centre de dévotion des marins. De cette époque datent les premiers ex-votos qu 'ils viennent y déposer. Ainsi la colline de la Garde a-t-elle dès lors une triple vocation: un poste de vigie, un ouvrage militaire, un lieu de culte et de pèlerinage. Le campanile supporte une statue monumentale de la Vierge ; elle fut confiée au sculpteur Lequesne, exécutée en bronze doré à la feuille d'or par les ateliers Christofle à Paris, et mise en place en septembre 1870. Depuis l'esplanade, devant le sanctuaire, on découvre la vue la plus impressionnante de Marseille et de son site.Le campanile supporte une statue monumentale de la Vierge ; elle fut confiée au sculpteur Lequesne, exécutée en bronze doré à la feuille d'or par les ateliers Christofle à Paris, et mise en place en septembre 1870. Depuis l'esplanade, devant le sanctuaire, on découvre la vue la plus impressionnante de Marseille et de son site.
L'édifice se compose de deux parties ; une église basse, crypte, voûtée qui abrite notamment un crucifix polychrome datant de l'église du XVIe siècle, une « mater dolorosa » marbre de Carpeaux ; une église haute, le sanctuaire, consacrée à la Vierge (fête et pèlerinage le 15 août) où abondent les mosaïques à fond d'or et les marbres polychromes lui donnant l'aspect d'un reliquaire.